A en croire les clichés, les Suisses romands, à l’image de la Cigale des Fables de la Fontaine, seraient des bons vivants bohèmes et peu rigoureux. Les Suisses allemands, eux, telle la Fourmi, seraient plus sérieux et travailleraient bien plus dur. Selon une étude du comparateur en ligne Comparis sur la solvabilité des Suisses, en collaboration avec la société d’information financière sur la clientèle (CRIF), ces clichés seraient avérés en ce qui concerne la gestion de son portemonnaie
Excepté Lugano qui occupe la première place, le podium des grandes villes avec le score de solvabilité le plus élevé (soit la capacité de remboursement), est composé de lieux situés de l’autre côté de la Sarine. Genève est ainsi la lanterne rouge du classement, avec le score le plus bas. Au niveau des communes, la différence est encore plus flagrante. Les dix localités les mieux notées se trouvent toutes en Suisse alémanique, alors que les neuf dernières places du classement ne concernent que la Suisse romande. S’il existe une disparité, celle-ci n’est pas très significative pour autant.
Car en dépit des mesures d’accompagnement financières promulguées par le gouvernement, comme les indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT), les failles d’entreprises et les cas d’insolvabilité chez les particuliers pourraient se multiplier à moyen terme, avertit Comparis.
Le score de solvabilité personnel influence les conditions lors d’une souscription d’une assurance, d’un crédit ou d’une hypothèque. Il se calcule à l’aide de différents critères, comme l’historique de paiement, l’identité et les comportements de mobilité. Les sources proviennent de documents du registre du commerce, de la Feuille Officielle Suisse du Commerce (FOSC) et l’expérience de milliers de sociétés en matière de paiement.
Source : comparis.ch